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Le grand bol et le panier (chapitre 7 et fin)

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Jean-Pierre Laret

Jean-Pierre Laret

Le grand bol et le panier (suite 7 et fin)
Publié le 30 juillet 2015 par JPL du Var

LE GRAND BOL ET LE PANIER (SUITE 7 ET FIN)

Francinette et Marcellin ne comprenaient plus rien du tout !

Et ils n'essayaient pas.Ils restaient collés à leur gamin..

"Mon Jipé, c'est tout ? C'est fini ?Tu es revenu ?

Tu ne te cacheras plus ?"

Leur gamin était revenu pour toujours, avec eux...

Dans leurs tètes remplies de merci

Pour tout le monde d'ici,

Il n'y avait pas de place pour les comment et pourquoi..

Monsieur le curé, très sérieux, commença à parler.

"Maintenant, vous montez dans mon automobile.

Nous rentrons. C'est terminé"

Quelqu'un n'était pas avec eux tous.

Et Marcellin voulait voir tout le monde, ensemble...

"Mais, et la jeune madame Marie ? Elle est où ?"

"Marie est retournée chez elle, près des siens."

Elle avait été si gentille et avait retrouvé leur Jipé.

"Mais là bas, y a rien.. Ce sont les bois, c'est froid,

C'est dangereux. Et il y a des loups..."

"Ne te fais pas de soucis pour elle" Répondit, calme, le prêtre.

"Je te dis justement qu'elle est bien, chez les siens"

Ils retournèrent donc vers l'automobile.

Les portes de l'aventure et de la voiture se refermèrent.

Et voilà. Dans ce village du bas d'en haut,

Qui étalait ses maisons le long du massif,

Où rien ne se passait comme ailleurs,

Il restait à écrire la fin avec un sermon du curé.

L'automobile s'arrêta devant la maison sombre.

Le soir avait pris le pouvoir dans le ciel.

Et la clef dans la porte. Et la lampe dans le salon.

Il y avait des chaises pour tout ce petit monde du village.

"Vous aimeriez un grand bol bien chaud ?"

Le oui fut majoritaire, et monsieur le curé sortit.

L'assemblée, avec ses grands bols, ne bougeait plus.

Elle regardait les yeux, les lèvres du père Philippe,

Qui s'ouvrirent enfin...

"Je ne vais pas faire un amalgame de divagations."

Ses yeux commencèrent à caresser la lampe du plafond..

Les yeux de l'assemblée étaient devenus tout ronds.

"Quoi ? L'amal de qui ? Vous dites quoi ?"

"Calme toi Marcellin. Excuse moi pour ces mots bizarres.

Vous savez que je sais beaucoup. Trop, je crois.

Il n'y aura jamais de réponses à tous les pourquoi,

A tous les comment, à toutes vos questions.

Toi, Robinet, tu vas retourner chez ta maman !

Et tu lui diras tout, avec la grande enveloppe.

Tu lui donneras aussi le petit coffret.

Demain, elle ira parler avec ceux de l'autorité.

Et retirer sa plainte !

Tu as réussi à sauver des gens très malheureux.

Tu es bon et brave. Elle le comprendra, enfin"

Une vague de surprise noyait Francinette et Marcellin.

"Robinet, mais Robinet, tu es le gamin de...?"

"Oui." Répondit'il, en baissant ses deux yeux...

Monsieur le curé continuait son sermon.

"Maintenant, mon cher Robinet, tu vas partir chez elle.

Elle sait que tu vas arriver.

Ce n'est pas loin. Tu seras vite à ta maison.

Tu pourras venir chez moi quand tu auras envie.

Tu es devenu, un peu, le starlet de nous tous..."

Le jeune homme, en paix, serra toutes les mains,

Et disparut dans le noir de la rue.

"Mon cher Jipé, tu peux retourner maintenant dans ta maison,

Avec ta maman et ton papa.

Mes chers Francinette et Marcellin,

Rien ne pourra vous faire oublier ces quelques années,

De peines, de douleurs, de séparation.

Votre gamin Jipé peut revenir tout blanchi.

Lui aussi est bon et brave.

il vous parlera de tout ce qu'il a appris.

De ce qu'il a fait pendant ce temps, qui est fini.

Plus personne ne vous voudra du mal. Au contraire.

Mais il y a des choses que personne ne pourra vous dire.

Ne cherchez pas à comprendre toutes les choses.

Vous aussi, tous les trois, quand vous aurez l'envie,

Vous pourrez venir près de moi.

J'ai aussi un petit coffre pour vous.

Ce n'est pas beaucoup, mais ça sera pour votre plaisir.

Maintenant, il est tard, nous sommes tous fatigués.

J'espère ne pas avoir été pompeux !"

"Pourquoi ? Il y avait des flammes de feu ?"

"Non Marcellin. Il y avait pourtant un incendie.

Qui a détruit beaucoup. Il est éteint.

Mon automobile nous attend. Je vous conduits chez vous."

Leur maison s'impatientait au bout de la rue de chez eux.

"Ecoutez, écoutez, encore un hurlement, là bas !"

"Oui Marcellin. Mademoiselle Marie vous salue.

Elle a toujours été là, près de vous, avec les siens.

Elle est heureuse que le bonheur soit revenu."

C'était un hurlement de loups...

" Francinette, tu sais que les loups sont gentils.

Ils ont protégé Jipé et Robinet, beaucoup "

Monsieur le curé reprit le chemin du noir..

Il n'y avait pas beaucoup de lumières..

Une vieille lampe fatiguée au bord de la route.

Mais la barrière, la cabane, la porte, la maison,

Brillaient avec des étincelles qui aveuglaient.

Francinette, Marcellin, Jipé s'étaient assis,

Autour de la table du salon, avec le petit coffre au milieu.

"Je vais préparer des bols de café très chaud."

Et le temps de la nuit poussait l'horloge.

Tous les yeux étaient redevenus heureux.

"Mon Jipé, toi ici, chez toi, avec nous..!

Mais pourquoi si longtemps. et comment tu as...?"

"Maman, monsieur le curé vous a dit

Pas de pourquoi et pas de comment..!

Il est tard dans la nuit.

Nous sommes si fatigués.il faut retrouver votre chambre.

Et ma chambre qui m'attend depuis si longtemps"

"Oh oui mon gamin. Ta chambre est toute la même.

Tous les jours, ton papa et moi, allions lui parler."

"Et le petit coffre ? On regarde pas ?"

"Non papa. Il a le temps. Il est pour vous.

il est d'en haut, et vous l'avez tant mérité.

Les jambes de la famille sautèrent sur les marches.

Avant de rentrer dans sa chambre de toujours,

Jipé regarda Francinette avec ses yeux coquins.

"Maman, tu n'as quand même pas oublié ?

Quand j'étais encore un peu petit,

Tous les matins, quand mes yeux commençaient à s'ouvrir,

Tu venais près de moi, tout doucement,

Tu venais pour déposer sur ma petite table,

Un grand bol tout chaud dans ton vieux panier."

"Oh oui, mon gamin, je n'ai jamais oublié.

Mais je ne t'ai jamais demandé des sous dans une soucoupe..!"

Et la vie reprit dans le village du bas d'en haut...

Comme avant, et mieux qu'avant.

Certaines choses, que le massif gardait en secret

Avaient rendu meilleures les maisons et les gens....

FIN


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